Pour ce dernier jour, nous profitons encore de la matinée pour les derniers achats : le marché de Papeete - toujours aussi animé-, une exposition de l’artisanat tahitien à la Maison de la Polynésie, et aussi (et surtout ) encore les boutiques de perles.

L’après-midi est consacré au tourisme sur Tahiti : ce tour de l’ile (120 km ) nous permet de découvrir quelques sites touristiques :

La pointe de vénus :

Elle doit son nom à l’observatoire que construisit Cook en 1769 pour suivre  le transit de Vénus: alignement de la terre, de Vénus et du soleil -qui ne se produit qu’une fois tous les 240 ans-, la dernière date  du 5 juin 2012 (RDV en 2256 pour la prochaine observation !). Cette pointe fut le lieu de débarquement de nombreux explorateurs comme Bougainville et Wallis.

Le Bounty mouille dans la baie en 1788. C’est également la plage où fut tourné le film Les révoltés du Bounty.

Les premiers missionnaires protestants anglais y débarquent en 1797. Une stèle rappelle leur noms. 

Le trou du souffleur: les eaux de l'océan passent sous la route pour ressortir, compressées en un jet puissant et tonitruant, le long de la falaise abrupte.

Les cascades de Faarumai

Cinq minutes de marche suffisent pour contempler la première de ces cascades. On s’en contentera, les 2 autres sont beaucoup plus loin.

Halte, ensuite, au musée Gauguin : le musée regroupe plusieurs salles consacrées à la vie du  peintre. Rares sont les œuvres originales de Paul Gauguin, mais le musée présente la vie tourmentée de cet ex-agent de change qui décida de se consacrer, après un krak boursier,  à la peinture. Son talent non reconnu de son vivant, il terminera sa vie, ignoré de ses contemporains, sur une île des Marquises.

 Le Jardin Botanique, quant à lui, a été créé au début du XXe siècle par un aventurier américain, écologiste avant l'heure, Harrison Smith. Une collection impressionnante de spécimens tropicaux s'offre aux visiteurs, sous la garde de deux tortues des Galápagos.

En quittant Papara et ses belles plages de sable noir, on arrive aux grottes de Maraa avant d’entrer à Paea. C'est  derrière un judicieux parking, bordé de jardins soigneusement entretenus, que s'ouvre la grotte sous-marine de Paroa, la plus grande des cavités du coin.  Les jardins regorgent de plantes endémiques joliment alignées dans les allées. De l’autre côté de la route, la lagon de Papara, large et poissonneux, offre un panorama splendide. Le récif est, ici, à près d’un kilomètre au large.

Nous terminons, ensuite, notre tour de Tahiti en empruntant la seule autoroute de l’ile.

Puis c’est la commune de Faa et l’aéroport international de Tahiti.

Retour à Papeete pour dîner d’un maé-maé aux roulottes sur le port avant notre transfert aéroport pour notre retour vers la France.

C’est la fin de ce très beau voyage !

Une libre adaptation, toute ressemblance avec des personnages connus ne serait que pure coïncidence.

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Il est 17 heures 15, ce 5 septembre : dans 45 minutes, ce sera le crépuscule. Comme à son habitude, la charmante et romantique Corinne, accompagnée de ses fidèles serviteurs, se rend sur la plage pour assister au coucher de soleil sur le lagon. En effet, les 3 jours précédents, les conditions atmosphériques désastreuses l'ont privée de son spectacle favori.

Soudain, surgissant de l'horizon, une pirogue affronte la houle. Les vagues déferlent sur la barrière de corail. Corinne est pleine d'admiration pour le beau piroguier qui se bat contre les éléments pour maintenir à flot sa frêle embarcation.

Enfin, ce sont les eaux calmes du lagon ! 

Raymond, le passager de la pirogue, saisi d'une envie pressante suite à ses émotions dans la fureur des éléments, se précipite dans l'eau avant l'arrêt complet de l'appareil.

Corinne sait le lagon infesté de requins. Voyant Raymond trébucher à cause de sa jupe dont il est peu habitué et dans l'eau jusqu'à mi mollet, elle pense que cet étranger se défend des monstres du lagon, elle qui se cache derrière la première gorgone venue dès qu'elle aperçoit un bébé requin !

Pour libérer ses deux mains et pouvoir courir plus vite afin de satisfaire son besoin pressant, dès son arrivée sur la plage, Raymond confie à Corinne le bouquet qu'il a cueilli lui même le matin.

Toute boulversée, Corinne voit dans cet étranger son héros qui n'a pas hésité à affronter la fureur de l'océan, puis les requins du lagon, pour lui offrir ce magnifique bouquet !

Raymond remarque (enfin ! ) la charmante Corinne dont le visage s'illumine de bonheur. A ce moment, un magnifique arc-en-ciel illumine la scène : signe de bonheur d'après les croyances locales.

Pour se cacher des regards, les amoureux demandent aux serviteurs de les envelopper dans un tapis.

Raymond n'a qu'une idée: embrasser Corinne, mais celle-ci, respectueuse des coutumes de son peuple, lui demande d'attendre un peu !

Un grand prêtre, présent sur la plage et voyant la scène, gesticule, vocifère et sermonne fortement les amoureux. Il ne peut, cependant, ignorer ce signe des dieux : l'arc-en-ciel.

Il demande alors aux amoureux d'échanger, comme le veut la coutume locale, des colliers de fleurs.

Le grand prêtre leur fait alors boire, dans une noix de coco, un cocktail de vérité de sa fabrication.

Le grand prêtre -ayant suivi l'Ile de la Tentation sur TF1-, afin de s'assurer que ce coup de foudre ne dure pas que le temps d'un arc-en-ciel, fait venir de jeunes beautés, filles et garçons, qui vont danser devant les amoureux.

Corinne et Raymond n'ont d'yeux que l'un pour l'autre (enfin presque, on est humain malgré tout et les filles sont vraiment très belles et les mecs bien gaulés !)

Rassuré sur l'amour qui unit Corinne et Raymond, le grand prêtre consacre l'union des tourtereaux. Il leur offre même un livret de famille local.

De retour à Papeete depuis Fakarava, préparation rapide pour se rendre à l’hôtel Intercontinental où doit se dérouler le mariage tahitien de nos deux tourtereaux. Après une préparation plutôt speed des acteurs principaux, la cérémonie peut commencer.

la mariée se rend sur la plage pour accueillir son amoureux

Corinne arrive sur la plage pour attendre Raymond qui arrive sur une pirogue

Corinne et Raymond enfin réunis se rendent sur le lieu de la cérémonie

Et que les danses commencent…….

que la fête continue

Et encore….

la déesse de l’amour

Que leur bonheur dure dure dure….et grandisse encore, encore….et toujours !

La soirée se termine par un spectacle marquisien au restaurant de l’Intercontinental. Les mariés en profitent même pour apprendre : Coco la danse de l’oiseau ; Raymond celle du cochon !

Notre séjour au bout de nulle part, sur ce motu loin de tout, d'abord sans électricité -sauf pour recharger les batteries des appareils photos et vidéos-, sans connexion Interrnet, explique la pauvreté du blog ces derniers jours ! De retour chez nous, nos retrouvailles avec les facilités du modernisme nous permettent de partager avec vous la fin de notre séjour sur l'atoll de Fakarava. Dans cette pension, nous avons approché une vie de Robinson Crusoé, là où vivent en permanence uniquement cinq habitants ! à une heure et demi de bateau rapide du bourg de Fakarava où vivent 90% des 700 habitants de cet atoll. C'est un endroit qui nécessite d'avoir une autre approche de la vie : pas question de faire du shopping ou d'aller au ciné ! Il est indispensable de se contenter de cette solitude en appréciant tout ce qui nous entoure : l'océan, le lagon, la flore peu diversifiée et la faune (poissons du lagon et oiseaux).

vue de la pension côté lagon                                                         côté océan Pacifique

Faré côté lagon : un toit pour se protéger de la pluie, sans porte, avec un simple paréo pour l'intimité mais totalement inutile lorsque, comme la première nuit, le vent soufflant très fort du lagon, même les moustiques sont incapables de s'arrêter pour nous piquer !

 Quelques uns de nos compagnons sur ce motu :

 L'apéro du soir, dans le faré côté océan, à la lueur de la lampe tempête : ambiance boîte de nuit !

                                                                                 le réveil de Jean !

Corinne et Raymond apportent leur pierre à l'édifice !

L'environnement côté lagon :

                                                                       L'appel de Moé pour le repas :    

Un service parfait avec, en supplément, le sourire de Moé.

la table

les assiettes

L'arrivée du bateau de ravitaillement de la pension et sa barge de débarquement :

Les plongées : dans la passe sud, à 20 minutes de bateau de la pension, elles ont été parfois sportives pour la mise à l'eau et le retour sur le bateau du fait des conditions de mer, mais, sous l'eau, ce fut toujours un pur bonheur !

 Photos de Bernard :

Nous avons rejoint Fakarava sud en bateau, après une heure et demi de traversée par temps calme. Le bateau en a profité pour transporter quelques provisions alimentaires (pastèques, bananes…), car l’île sur laquelle nous avons débarqué est un motu de 10 km de longueur, dont les habitants les plus proches se trouvent respectivement à 47 km d’un côté, une dizaine de l’autre ! Le ravitaillement de l’île se fait une fois tous les mois et demi, par un bateau cargo (et encore, tout dépend des conditions atmosphériques).

Sur ce motu, vivent en permanence 5 personnes ainsi que deux cochons, deux chiens, quelques lapins, une jeune frégate apprivoisée et, sûrement, une souris qui mange les savonnettes lorsqu’elles ont un parfum de coco ! Le platier côté Océan Pacifique est très large, et recèle de coquillages, bernards l’hermite, porcelaines, coraux de toutes formes, couleurs et tailles….. Côté lagon et côté océan, sont éparpillés des farés sans portes ni fenêtres, sans électricité ! Une pile qui se recharge au soleil nous permet de sillonner l’ensemble des sentiers (éclairés, de ci de là, par des spots solaires), à la nuit tombée. Pour le reste, l’éclairage se fait à l’aide de lampes tempête.

Les plongées se sont déroulées dans la passe sud, à 17 km en bateau, au milieu de 400 requins et de bancs de nombreux poissons.

Ce dimanche matin marque la fin de notre séjour à FAKARAVA Nord où nous faisons 2 plongées dont nous espérons autant de plaisir que les deux plongées d'hier matin.

Notre transfert vers FAKARAVA Sud est prévu pour ce début d'après-midi de dimanche par bateau-taxi. Nous allons demeurer 3 jours sur ce motu de 5 habitants, où nous ne disposerons certainement pas de connexion INTERNET. Donc, RV sur ce blog lors de notre retour à PAPEETE, mercredi 5 dans la journée.

Après ces 3 jours de plongées à Rangiroa, nous prenons l'avion pour un autre atoll, celui de Fakarava.

Passage au dessus de la passe de Tiputa où nous avons effectué plusieurs plongées

Voici l'extrémité de l'atoll de Rangiroa

on survole plusieurs autres atolls avant l'arrivée sur Fakarava

Accueil Polynésien par VAI qui nous conduit vers la pension par la route nationale de Faka :

                                           Vue sur les farés

Coucher de soleil sur le ponton :

vues du restaurant

Les plongées de ce jour ont été faites dans la passe nord, l'une sur le récif où le corail est en parfait état et la vie très présente ; l'autre en dérivante par fort courant rentrant, avec slalom dans des canyons et arrêt sur "Ali Baba", dans des nuages de poissons ! Belles plongées ! requins gris, raies manta, napoléons.....

Le temps libre entre les plongées nous permet de découvrir, en vélo, les 12 kilomètres de l’île, du village d’Avatoru jusqu’à la passe de Tiputa. Les seules montées sont les dos d’âne des ralentisseurs !

Françoise et Bernard font aussi des exploits sur le canoë polynésien !

Chaque soir, nous pouvons apprécier les sauts des dauphins dans les mascarets de la passe de Tiputa.

Nous avons fait une plongée dans la passe d’Avatoru où le corail est très présent et les fonds pleins de vie ; les autres plongées se sont passées dans la passe de Tiputa. Tous les poissons sont présents en grande quantité. Nous avons eu la chance de rencontrer dauphins, requins gris, pointe blanche, raies Manta, tortues, bancs de carrangues et de barracudas.

Les plongées ont, parfois, été sportives dans le mascaret de la passe ; la plongée dérivante par courant rentrant a été impressionnante par la vitesse atteinte et le chemin parcouru.

la plage de la pension

                                                                                                                 Petit déj de Coco

Nous quittons à regret notre Sunset Beach motel de Raiatea pour un nouvel atoll, celui de Rangiroa dans les Tuamutu. Changement d'archipel et changement de type d'île : les îles de la Société sont des îles hautes avec des lagons alors que les Tuamutu ne sont que des îles basses autour d'un lagon.

Rangiroa est un lagon de 80 km de long, le plus grand polynésien, le 2e mondial. La partie habitée de Rangiroa est composée de deux îles, dont la principale fait 12 km de long. Et, nous plongerons dans deux passes : passe de Tipouta et d'Avatoru.

Après une petite escale à Papeete, nous débarquons à Rangiroa :

Transfert vers notre pension de famille, Raïra Lagon, toute proche de l'aéroport.

                                  Installation dans nos farés

Déjeuner au restaurant de la pension

On profite ensuite du lagon.

Les baleines à bosse quittent les eaux australes pendant l'hiver de juin à octobre pour les eaux chaudes de la Polynésie, certaines pour mettre bas, d'autres pour s'accoupler. On les repère lorsqu'elles font surface, par le souffle de leur évent ou par l'émergence de leur dos. On peut aussi avoir la chance de les voir sauter entièrement hors de l'eau, frapper la surface avec leur nageoire caudale.

La rencontre avec cet animal de 15 mètres et 30 tonnes est un moment magique, surtout lorsque l'on a la chance de nager avec.

La baleine éduque son baleineau dans les lagons. Elle l'allaite et celui-ci prend plus de 50 kg par jour. Durant tout ce temps, les baleines ne se nourrissent pas et elles peuvent perdre juisqu'au tiers de leur poids. Elles repartent ensuite vers les eaux plus froides des mers australes à la rencontre du kril qui va les nourrir.

(Photos prises par Corinne lors de la sortie baleine à Mooréa)